mercredi 1 décembre 2010

Après le rêve, la réalité !

L'envers du décor n'est pas toujours brillant et nous ne sommes pas à l'abri d'abus quels qu'ils soient. Depuis longtemps j'ai envie de rendre public le côté délicat du métier d'éditeur mais, on attend... on attend...

Mais là, trop c’est trop  :-) (ben oui, il y a de quoi rire) ! Alors voilà ! En chemin elle rencontre.. a été exposée au salon de l'Education sur le stand de la Mairie de Paris. Nous sommes contents. Enfin, nous l'étions jusqu'à ce nous voyions le stand réservé : pas d'endroit. Mieux, nous ne sommes pas attendus ! La personne responsable n'a pas  été prévenue.
Les responsables d'Amnesty se retrouvent à une place réservé : l'allée ! Sans table ni chaise... pouf pouf...
Le premier choc passé, le deuxième arrive le dimanche : nous devions dédicacer l'album. Tout d'abord, nous sommes obligés de venir avec notre stock - le libraire d'en face n'a jamais commandé nos livres - nous devons payer nos repas et notre parking, nous ne sommes toujours pas attendus et nous n'avons toujours pas de place pour dédicacer.

Après quelques efforts d'une hôtesse ignorant tout de nous mais nous ayant accueilli avec sourire et gentillesse (ben oui, il y en a une dans l'histoire  ) nous avons passé la journée à jouer les renseignements : le stand h24 ?  oui, à droite après le stand Fleur Bleue; Les toilettes ? Oui, au deuxième étage sous la porte rouge... (vous avez le droit de rire, on a aussi beaucoup ri ! )

Et puis, même si à la Mairie de Paris ils ne sont pas capables de nous accueillir décemment, on a été contents de se voir avec Damien et Muriel et de parler avec le peu de public venu nous rendre visite.

Mais aujourd'hui, on rigole moins. Les panneaux exposés, les visuels qu'ils ont reproduits ont été reproduits à l'insu des droits d'auteur. À la Mairie de Paris, ils font leur apprentissage (ce sont leurs mots ). ils ne savent pas ce que c'est que le droit d'auteur.

Appel à la suite d'un mail dans lequel je demande comment je peux leur facturer l'expo car ils m'ont bien demandé les visuels par mail que j'ai envoyés par FTP mais je n'ai pas de commande avec un numéro ou une référence... (vous me voyez venir ? )

Eux - Non, il n'y aura pas de rémunération puisque c'est nous qui avons reproduit. Votre devis ne faisait figurer que les panneaux.
Moi - Oui, mais ça comprend le droit d'auteur
Eux - Ne soyez pas agressive
Moi (blême) - ...
Eux - Ça ne figure pas dans le devis.
Moi - Ben non (je commence à murmurer vu la dernière phrase, on se sait pas trop comment s'exprimer dans ces cas là) ça ne figure pas, c’est compris dedans, c'est global,
Eux - Ah mais non, ce n'est pas écrit dans le devis. Vous ne nous l'avez pas dit...
Moi - Mais c'est implicite, tout le monde le sait
Eux - Ben moi je ne le sais pas. On dira qu'on fait notre apprentissage.

Etc..etc... petit éditeur : tout dans ta gueule !

Alors d'ordinaire, j'ai plutôt bon caractère et je prends les choses avec humour mais j'ai toujours du mal avec le mépris et la condescendance. Et cette fois, le mépris a atteint son paroxysme et l'image d'Amnesty dans l'allée est  honteuse...

Bonne fin de semaine

Marie Moinard (pour dire qui est Moi dans le dialogue)
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2 commentaires:

Spooky a dit…

C'est pathétique... Incroyable. Et mis à part des ronds et Amnesty, d'autres se sont retrouvés dans la même situation ?

Marie Moinard a dit…

Les autres je ne sais pas mais c’est en effet pathétique. Et je pense que parfois il est bon de le faire savoir...

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